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La chanson "homophobe" de Sheila à ce qu'il paraîtrait! J'ai toujours trouvé çà très exagéré pour ma part. D'abord ce titre est sorti en 80, et, rappelons-le, l'homosexualité était encore un délit selon le code pénal à cette époque: il faudra attendre Mitterrand en 81 pour que cela change. Le fameux passage décrié est " En amour, les déviations sont plus courantes que dans la politique, c'est même incroyable les inventions sexologiques...des nymphos, des homosexuels,sado-maso et je ne suis pas spécialiste..."...L'homosexualité est donc associée à une déviation. Ouvrez n'importe quel bouquin de psychanalyse (Freud le premier) et vous réaliserez que c'est ainsi que la "chose" est décrite! Dévier...c'est quand même beaucoup plus drôle que ronronner sur une départementale trop droite de toute façon non?!
J'ai toujours aimé ce titre de Sheila, et ce pour plusieurs raisons....D'abord au niveau de la musique pure: son punk sur lequel la chanteuse, même si elle ne se transforme pas en Sid Vicious, s'amuse comme une déjantée à produire des effets de voix très "Bardot-esques" ponctués de cris scandalisés qui ne sont pas sans rappeler Zaza Napoli parfois, pour finir dans une supplique impatiente et saccadée adressée à son mâle au bout du fil...La plus camp des chansons de Sheila.
Les textes étaient pour le moins surprenants pour une chanteuse popu de l'époque, même si on sent bien que Sheila ne contrôle pas totalement la portée de ce qu'elle chante, le désir de casser son image de gourdasse l'emportant sur une réelle adhésion à la sémantique du propos.
Olympia 89: Yves Martin slalome entre les fans brandissant quelques reliques à faire signer...et conduit sa chanteuse en des lieux plus calmes.
A noter: la plaque de la Mercedes...Sheila toujours superstitieuse donc!Mais cette fois les 13 ont porté bonheur: cet Olympia fut un grand succès, bondé tous les soirs pendant quelques 12 jours.
Allez,enfin un cliché de femme dénudée, on va finir par croire que je suis pédé sinon!
Une fois n'est pas coutume, Sheila dans Paris Match au début des années 80...Philippe Bouvard est plutôt amène à son égard, comme en témoigne le reportage d'une page qui accompagna cette photo.
Juste avant le Zénith de Paris, Sheila accordait un entretien au magazine gay "Samouraï"( depuis longtemps disparu)...A noter, déjà une aversion pour les plumes et les paillettes sur scène...et une erreur de frappe qui parle de 600 spectateurs au lieu des 6000 prévus...ironie du sort...car si la chanteuse tourna en moyenne à 4000 spectateurs par concert (avec certes plusieurs soirées annulées, ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait que personne n'a jamais rempli le Zénith pendant 1 mois!) il y eut de vrais problèmes de remplissage. Cliquez sur le document puis laissez errer votre souris sur le coin en bas à droite pour voir apparaître l'icône du zoom, qui permet de parfaitement lire les déclarations de la chanteuse avant le combat. Suite ci- dessous.